Algérie: un pouvoir finissant. Il essaye d'interdire une conférence de Me Bouchachi à Miliana

Interdiction de conférence de Bouchachi à Miliana

La rencontre des Milianais se fera malgré le  système qui est à l’article de la mort .

Il peut encore mordre.

Miliana apparaît avec Bejaia et Tizi Ouzou et Khenchela par exemple, fonctionnent comme symboles de renaissance par la culture.

L’identité patriotique avait besoin de s’exprimer avant tout de façon culturelle dans une histoire nationale en train de dépasser le nationalisme après avoir pris le vaccin de l’islamisme.

Eloignées du cœur algérois où le peuple se retrouve et affirme sa présence déterminée, les luttes contre le système se sont diversifiées et ont pris les champs pourris par le système qui avec Bouteflika s’est affiché dans sa médiocrité et dans les impasses du nationalisme et de la redistribution de l’argent du pétrole.

Bouteflika a montré le vide idéologique, politique et économique du système qui s’est réduit à la redistribution de l’argent du pétrole après la redistribution de ce qui a été laissé par la colonisation. 

L’économie de dépense, la politique creuse de la démagogie islamo-nationaliste et du commerce trabendiste prolongé par le mauvais libéralisme bouteflikien ont fait le vide du pouvoir. 
De nouvelles générations, de nouveaux horizons économiques, 

La bonne gestion et la prise de risque par l’investissement sont attendus par les nouvelles générations, plus cultivées ou pour le moins réalistes quant à la nullité du système, de son enseignement prolongé sans limite par une mécanique de dépense de l’argent tari du pétrole. 

Plus rien ne peut être distribué comme mode de clientélisation alors que le système ne sait rien faire d’autre. 

         Vient le temps de l’expression générale de toutes les catégories notamment les nouvelles générations plus lucides et moins avides de ce que le pouvoir distribue en laissant les algériens dans l’attente de ce qu’ils peuvent obtenir par les relations (lektef) 

Les identités locales remplacent le discours creux du pouvoir , discours que Bouteflika a eu le mérite de montrer comme chose vide faite juste de discours creux et bavards de profiteurs incultes (Bouteflika en est tres exemplaire, champion, plus nul en tous points de vue que ceux qui l’ont précédé dirais-je même plus vide que Chadli qui au moins ne faisait pas le « beau » et le prétentieux.

L’économie côté Etat est à plat. Elle est à refaire.

Les lieux symboliques réapparaissent, les cités expriment leur identité et leur avidité à comprendre et se nourrir de culture après 57 ans de nationalisme démagogique et populiste à peine interrompu par la seconde vie politique de Boumediene.(1967-1979).

Le besoin d’expression et de compréhension et le tas le bol du système de maarifa, de corruption par la « tchipa » et le commerce international commencé dans la région d e Oum el Bouaghi,  constituent les débordements d’aile de l’offensive populaire contre le système qui s’il est fini et blessé à mort peut encore et essaye encore de manifester ses interdits. Le vautour blessé ou le chie enragé peuvent être mortels mais ils sont à la mort.

La vigilance doit épauler les mobilsations de plus en plus diverses tandis que le pouvoir tente ici et là de faire peur se sachant à l’article de la mort.